Apprendre à se connaître…
pour mieux vivre avec son hypersensibilité
Avant tout, les conseils que je vais te donner aujourd’hui sont des conseils personnels. Ce sont les étapes que j’ai moi-même suivies pour apprendre à me connaître. Ces conseils te donneront certainement des pistes de réflexion pour creuser de ton côté et apprendre, à ton tour, à te découvrir.
Il ne s’agit absolument pas de conseils miracles qui te permettront, sans investissement et détermination de ta part, de te connaître par coeur dès demain. Non ! Partir à sa découverte est un très long chemin semé d’embûches, mais qu’est-ce qu’il en vaut la peine !
Car oui, même si ce chemin est magique, il est aussi parfois très fastidieux et éprouvant. En effet, il va t’ouvrir des portes que tu n’avais encore jamais ouvertes jusque-là qui pourront te faire peur, te rappeler de très mauvais souvenirs ou encore raviver des blessures très profondes. Tu peux te sentir aussi extrêmement seul face à toi-même, ne pas savoir par où commencer. C’est pour cela que j’insiste sur le fait que, si tu en ressens le besoin, n’hésite pas à te faire accompagner par un professionnel (thérapeute, psychologue, coach).
Je te présente ainsi, sous forme de conseils, les différentes étapes par lesquelles je suis passée pour parvenir à mieux me connaître et mieux vivre avec mon hypersensibilité.
Conseil n°1 : découvrir son hypersensibilité
La découverte de son hypersensibilité est une étape clé pour apprendre à se connaître !
Grâce à celle-ci, on se sent déjà beaucoup moins “anormal”, “bizarre”, “différent” car elle permet de poser un mot sur un mal-être, sur un sentiment profond qu’il n’était, auparavant, pas possible d’expliquer.
Pour certains, il s’agira d’un bouleversement, pour d’autres un soulagement. Dans mon cas, ce fut un bouleversement dans un premier temps, puis un soulagement intense dans un second temps !
Il est important de se laisser digérer la nouvelle. Découvrir un trait de caractère dont on ignorait l’existence pendant plusieurs années peut être une grande nouvelle, parfois difficile à accepter.
Pour ma part, cette nouvelle m’a délivrée. Je l’ai tout de suite acceptée et j’ai tout de suite cherché à en faire une force. Je me sentais tellement mal ces dernières années que le fait d’avoir compris pourquoi j’étais ainsi m’a libéré d’un poids immense. Je ne voulais absolument pas prendre cette nouvelle comme une fatalité. Au contraire, j’étais dotée d’une particularité qui me donnait la possibilité de faire de belles et grandes choses dans la vie et j’en étais fière. Mais je sais que cette acceptation peut être plus longue à venir pour certains.
C’est pourquoi, je publierai prochainement un article sur comment parvenir à accepter son hypersensibilité. Pour rester informé de la publication des nouveaux articles, abonne-toi à ma newsletter ou suis-moi sur instagram !
Conseil n°2 : s’informer sur l’hypersensibilité
Lorsque nous n’avons pas connaissance de ce qu’est l’hypersensibilité, nous avons du mal à savoir ce qu’elle est vraiment et ce qu’elle représente pour nous. A quel point peut-elle nous “conditionner”?
Il est alors très important de s’informer sur celle-ci pour découvrir toutes ses manifestations. S’informer pour mieux la connaître. S’informer pour apprendre à se connaître et se comprendre. À ce titre, tu peux découvrir ce qu’est l’hypersensibilité en cliquant ici et découvrir toutes ses caractéristiques en cliquant là.
Parce que c’est vrai, quand on ne sait pas très bien ce qu’est l’hypersensibilité on a l’impression que ce n’est qu’une amplification de tout ce qu’on ressent. Mais non, ce n’est pas que ça ! Il est important de comprendre le fonctionnement de notre cerveau, de comprendre pourquoi nous sommes si empathiques, si sensibles, si à fleur de peau parfois.
En tout cas, pour ma part, le fait de comprendre comment je fonctionnais m’a fait beaucoup de bien. Par exemple, avant, lorsque j’avais des baisses de moral ou des surcharges émotionnelles et que tout à coup je ne ressentais plus rien du tout, je pensais que je n’étais pas normale ou que j’étais bipolaire même. Désormais, je sais que c’est mon hypersensibilité qui se cache derrière ce sentiment et c’est très déculpabilisant.
C’est également le cas pour mes émotions intenses ou mon hypersensorialité. Désormais, je comprends pourquoi je vis des émotions si fortes et pourquoi les odeurs et le bruit me dérangent tant. Je m’écoute alors plus et j’accepte de vivre des émotions qui peuvent paraître démesurées aux yeux des autres. Je me suis créée un environnement dans lequel je me sens bien. C’est à prendre ou à laisser. Si cela ne convient pas à certaines personnes, c’est tant pis pour elles. L’important c’est de se sentir bien dans son corps et dans sa tête.
Cependant, je m’étais tellement informée sur le sujet que j’en étais venue à douter de la personne que j’étais. N’étais-je qu’une personne hypersensible ? Toute ma vie était-elle conditionnée par l’hypersensibilité ? J’ai découvert que non. Bien sur que non ! En dehors de mon hypersensibilité, j’ai mon propre caractère, ma propre histoire qui ont créé la personne que je suis devenue. C’est aussi le cas pour toi ! Tu n’es pas qu’un ou une hypersensible, tu es bien plus !
J’ai alors cherché à découvrir qui j’étais. Pour cela, j’ai dressé une sorte de bilan de moi-même grâce à une longue introspection.
Conseil n°3 : faire une introspection pour apprendre à se connaître
L’introspection est primordiale pour apprendre à se connaitre. Il est important de s’auto-observer, de s’auto-analyser et de comprendre pourquoi nous avions eu tel comportement dans cette situation, et tel autre dans cette autre situation.
Ce travail n’est pas simple si nous n’avons jamais appris à le faire même si les hypersensibles sont aussi connus pour leur capacité à s’introspecter et s’analyser.
Selon le dictionnaire Larousse, l’introspection est définie comme « l’observation méthodique, par le sujet lui-même, de ses états de conscience et de sa vie intérieure ». C’est le fait d’observer ce qui vient de nous, de notre intérieur : nos pensées, nos réactions, nos comportements, nos émotions, nos mécanismes de défense, nos blessures…
Pose-toi les questions suivantes : quels sont mes traits de personnalité ? Quels sont mes qualités et mes défauts ? Quels sont les traits de personnalité qui pourraient être liés à mon hypersensibilité ? Quelles sont mes valeurs ? Quelles sont mes envies ? Quelle est ma mission ? Quel est mon pourquoi ? Où est-ce que j’en suis dans les domaines personnel, professionnel, émotionnel et relationnel ?
Il s’agit de dresser une sorte de bilan de soi-même. Il est important de se poser toutes ces questions pour comprendre qui on est vraiment. C’est même nécessaire pour apprendre à se connaître.
En dressant ce bilan, j’ai aussi cherché à travailler sur les traits de ma personnalité qui me posaient le plus de problème.
Surtout, ce bilan permet de comprendre que l’hypersensibilité est loin d’être un fardeau. Même si elle apporte son lot d’inconvénients (anxiété, angoisse, stress, culpabilité, mauvaise estime de soi…) elle peut nous offrir tellement plus : intuitions, empathie, valeurs très fortes, émotions agréables intenses, émerveillement, créativité…
Pour voir tous ces côtés positifs, il est important de changer sa façon de penser : arrêter de se focaliser sur le négatif et arrêter de voir toujours le verre à moitié vide. Penser positif, être optimisme est une clé pour devenir cette meilleure version de soi. C’est très facile à dire, plus compliqué à faire je l’avoue. J’étais la première à critiquer la règle “le positif attire le positif”. C’était bien trop facile pour que ce soit vrai. Pourtant, j’ai découvert qu’il n’y avait rien de plus vrai dans la vie et que cette façon de penser pouvait vraiment tout changer ! Si ce sujet t’intéresse tu peux te renseigner sur la loi de l’attraction.
Par ailleurs, effectuer ce bilan permet de prendre énormément de recul sur soi-même. On se rend alors compte que, finalement, nous n’avons pas que des défauts, que nous ne sommes pas si bêtes que nous le prétendions, pas si méchants que nous le pensions, pas si déconnectés que certains ont pu essayer de nous le faire croire.
Pour le faire, n’hésite pas à demander l’aide de tes proches de confiance. J’insiste sur “confiance” car il n’est pas possible de faire ce travail avec tout le monde. Il faut vraiment avoir confiance en ses proches et être sûr qu’ils répondront objectivement aux questions que tu leur poseras. Ce n’est pas un travail pour t’enfoncer encore plus. Certaines personnes se donneront à coeur joie de te rappeler tes défauts. Éloigne-toi de ce genre de personnes et entoures-toi de celles qui te veulent du bien. Les proches de confiance sont ceux qui t’aideront à aller de l’avant, à remonter la pente et qui t’épauleront dans le travail que tu entreprends. Ce sont aussi ceux qui seront honnêtes avec toi et qui te diront les choses telles qu’elles sont et non telles que tu aimerais les entendre.
En tout cas, c’est ce que j’ai fait pour ma part. J’ai demandé à mon copain et à des amies de confiance de lister mes différentes qualités et défauts et de définir la personne que j’étais à leur yeux. Je voulais vraiment connaître l’image que je renvoyais et cela m’a beaucoup aidé à prendre conscience de certaines choses.
Grâce à ce bilan, tu auras les clés en main pour améliorer les choses qui te posent problème. Je fais partie des personnes qui considèrent que tout le monde est capable de changer dès lors qu’on s’en donne les moyens. Car oui, changer n’est pas facile. C’est même difficile. Il faut s’accrocher, continuer, persévérer quand tu as envie d’abandonner. Devenir une meilleure version de soi-même est loin d’être de tout repos mais c’est une aventure magique !
Enfin, en prenant conscience de tes comportements et de tes réactions, en continuant de t’observer continuellement, tu seras en mesure de détecter les comportements qui sont des mécanismes de protection et de défense face à des blessures qui viennent d’être réactivées.
A ce moment-là, tu pourras alors focaliser ton attention sur ces blessures pour les soigner.
C’est là qu’intervient alors une quatrième étape qui consiste à soigner ses blessures liées à son passé. C’est l’étape la plus compliquée à mon sens et qui peut nécessiter un soutien psychologique.
Conseil n°4 : soigner ses blessures, vaincre ses peurs
Je ne suis ni psychologue, ni thérapeute. Je n’ai pas fait d’études de psychologie mais c’est un domaine qui m’intéresse énormément et pour lequel je ne cesse de m’informer. Si j’aborde le sujet de soigner ses blessures c’est parce que c’est une étape par laquelle je suis moi-même passée. C’est pour cela que dans cette partie je parlerai beaucoup à la première personne car je vais te raconter comment je suis parvenue à apaiser les miennes.
Au départ, j’ai fait le choix de fouiller toute seule dans mon passé sans l’accompagnement d’un professionnel. Puis, j’ai ressenti assez rapidement le besoin de me faire accompagner car je sentais que cela devenait trop douloureux et j’avais très peur de me sentir démunie face aux émotions qui pouvaient ressurgir de nulle part.
Lorsque j’ai pris conscience de certaines de mes réactions et de mes comportements qui s’apparentaient à des mécanismes de protection, j’ai voulu comprendre pourquoi je les avais mis en place. Par quoi étaient-ils causés ? Quelles étaient mes blessures et qu’est-ce qui les avait créées ? C’est ainsi que j’ai cherché à identifier et comprendre leur source pour traiter le problème.
Pour régler un problème, il est primordial d’en chercher la cause et de la comprendre.
Pour cela, je me suis replongée dans mon passé douloureux même si je n’ai cessé, ces dernères années, de le minimiser. Je considérais toujours qu’il y avait pire ailleurs et que ce qui s’était passé dans ma vie n’était pas si grave que cela. Ce fut une erreur de penser ainsi. C’est grâce au travail avec la thérapeute que j’ai pris conscience que j’avais vécu des traumatismes qui m’avaient marqué au fer rouge et qu’il fallait que je cesse de les minimiser.
Je ne sais pas encore si je parlerais un jour dans ce blog de mon passé et de la période qui m’a le plus affectée. Cette période est celle de la séparation extrêmement difficile de mes parents. Une période chaotique. J’étais adolescente et je me suis retrouvée face à des problèmes et des mensonges qui me dépassaient, face à des scènes ubuesques. J’étais totalement déconnectée de la réalité et de mes émotions. D’ailleurs, j’ai peu de souvenirs de cette période comme si mon cerveau en avait effacé une partie pour que cela devienne plus supportable.
Je pense que cette période a causé ou réactivé une blessure d’abandon qui, lorsqu’elle se manifestait, me faisait énormément souffrir, m’amenait à avoir des comportements auto-destructeurs envers moi-même. Ma tristesse, ma colère, ma peur étaient tellement fortes et violentes que je n’arrivais pas à les rationaliser, ni à les apaiser. Je me faisais alors du mal pour les faire taire car c’était le seul moyen qui me permettait de me sentir mieux.
En rattachant cette blessure à cette histoire, cela m’a beaucoup apaisé. Je ne dis pas que ma blessure d’abandon est totalement soignée car je la sens encore fragile mais elle n’est tellement plus ce qu’elle était avant. Chaque nouvelle relation amoureuse était une catastrophe pour moi : j’étais jalouse, possessive, craintive, je laissais tout passer, j’étais prête à tout pour ne pas qu’on me laisse ni qu’on me quitte. Parfois, j’avais l’impression d’être totalement folle. Je reviendrai sur le sujet des relations amoureuses dans un prochain article pour en parler plus en profodeur. Je sais que l’hypersensibilité et les relations amoureuses ne font pas toujours bon ménage.
Aujourd’hui, je ne suis plus possessive, je ne suis presque plus jalouse et surtout j’arrive à dormir lorsque mon copain sort, chose que je n’arrivais pas à faire avant.
Fouiller dans mon passé a été à la fois un travail compliqué mais libérateur. Il m’a permis d’être en paix avec une partie de mon histoire. Certains problèmes sont encore à régler mais en tout cas je vais beaucoup mieux dans ma tête et dans mon corps (j’avais écrit coeur au début pour le petit lapsus qui signifie tant je trouve). Je me suis littéralement transformée de l’intérieur.
De plus, ce travail m’a permis de déconstruire tout un schéma de pensée, de déconstruire des croyances limitantes. Il m’a permis de comprendre pourquoi j’avais si peu d’estime de moi, pourquoi j’étais si perfectionniste, pourquoi j’étais autant dans le contrôle tout le temps. Cela peut paraître très déstabilisant au départ mais c’est vraiment nécessaire, je pense, pour avancer et être en parfait accord avec son moi intérieur.
Le livre “se libérer de son moi toxique” de Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne et psychothérapeute, m’a beaucoup aidé pour prendre conscience de certaines choses. Je te le conseille à condition d’être prêt à faire ce travail ! Ce livre peut réveiller des blessures et des peurs et il faut être prêt à les affronter.
Je pense vraiment qu’il faut se sentir prêt et stable psychologiquement pour faire ce travail de fond. Alors écoute-toi avant tout et n’avance pas trop vite. Avance à ton rythme.
Conseil n°5 : prendre soin de soi
Il est important de prendre soin de soi, de s’accorder de l’importance et du temps de qualité. Pour cela, il est nécessaire de partir à la découverte de ses passions et de ses envies.
Le conseil que j’ai à t’apporter est de tester plein d’activités différentes et SURTOUT de te reconnecter à ce que tu aimais faire lorsque tu étais enfant. Je pense sincèrement qu’une partie de la clé se trouve ici.
Si tu aimais faire quelque chose en particulier lorsque tu étais enfant ou adolescent ou qu’un domaine te plaisait, repenches-y toi.
De plus, il est important de prendre soin de son corps, de son image, de se sentir bien, de se sentir beau ou belle. Pour ma part, je ne sais pas ce qu’il s’est passé dans ma tête mais tout à coup, je ne voulais plus ressembler à mon ancienne moi. Je me suis achetée une toute nouvelle garde-robe avec ma première paye, je suis allée chez le coiffeur, je me suis achetée des bijoux, des produits pour la peau. Je voulais que ma nouvelle image corresponde à la nouvelle personne que j’étais devenue.
Surtout ce qui est fou, c’est que mon enveloppe corporelle a changé en même temps que mon enveloppe intérieure. J’étais assez bossue du dos, comme si j’étais recroquevillée sur moi-même. Puis un jour, il n’y a pas longtemps, en passant devant le miroir je me suis regardée et comme par magie, je n’étais plus aussi bossue qu’avant. J’avais le dos droit, la tête relevée et cela m’a choquée. Certains n’y verront pas de lien. Moi j’en vois un. Je suis mieux dans ma peau et mon corps me le montre.
Par prendre soin de soi, j’entends aussi s’accorder du temps de qualité. Il peut s’agir de lire un livre, de prendre un bain, de méditer. Il s’agit de toutes les choses que tu aimes faire mais que tu ne prends jamais le temps de faire. C’est le moment ! Prends ce temps pour toi.
Voici tous mes conseils pour apprendre à se connaître et mieux vivre avec son hypersensibilité. Comme tu l’as compris, ces conseils sont les principales étapes par lesquelles je suis passée pour mieux vivre avec ma sensibilité et devenir une meilleure version de moi-même.
Toutefois, devenir cette meilleure version de soi prend du temps. C’est même le travail de toute une vie. Aujourd’hui, je sais et je suis consciente que j’ai beaucoup avancé et je me sens déjà beaucoup mieux qu’avant. Mais je sais aussi qu’il me reste beaucoup de travail à faire sur moi-même.
Si je peux te donner un seul vrai conseil : prends le temps de t’écouter. Ne va pas trop vite. Avance à ton rythme.
On a toujours tendance à vouloir aller trop vite et ne pas prendre le temps de s’écouter. La patience est le mot d’ordre de ce long travail personnel.
J’espère que ces conseils, ces étapes te donneront à ton tour des pistes de réflexion pour entreprendre le chemin de la découverte de soi.
Et toi, as-tu d’autres conseils à me faire parvenir et que je pourrais partager aux autres supersensibles ? Partage les en commentaire !
Sensiblement
3 Responses
Bonjour
Comme pour les autres articles
Quoi dire de plus c’est très enrichissant et j’attends les prochaines avec impatience
❤️❤️
Super ?
Très bel article. Personnellement, j’ai eu besoin de toucher le fond pour commencer ce travail. Et même si ça fait déjà quelques mois que j’ai commencé, c’est encore un long chemin qui m’attend !
Pour cela je lis beaucoup de livres de développement perso. Aussi, je discute avec des proches de mes pensées, de mes ressentis etc pour extérioriser et réussir à poser des mots sur mes émotions, je trouve que ça permet de prendre du recul. Enfin, j’analyse beaucoup plus qu’avant mes réactions et mes émotions.
Merci beaucoup Romane pour ton commentaire qui me fait très plaisir ?
Oui souvent ce travail personnel arrive après un déclic ou un moment compliqué. Il y a de la lumière partout, même dans les moments les plus difficiles. Souvent, ces moments nous apportent d’ailleurs beaucoup en termes d’expériences et de connaissance de soi.
C’est super ce que tu fais, c’est vraiment important de pouvoir parler de ses émotions, de ses ressentis à ses proches et d’être soutenus. Rien que pour toi-même cela te permet de mieux te comprendre et te connaître.
Je te souhaite plein de bonheur dans le chemin que tu as emprunté. Même si ce n’est pas tous les jours faciles de travailler sur soi, ça en vaut tellement la peine ! Puis si tu as besoin d’un accompagnement pour avancer, contacte-moi, je serais ravie d’être ton accompagnant !
À très vite ?
Jennifer